mercredi 26 novembre 2014

Hollande au Kazakhstan les 5 et 6 décembre (Astana)




Le président français François Hollande se rendra en visite officielle au Kazakhstan les 5 et 6 décembre, a annoncé mercredi le service de presse du président kazakh dans un communiqué.

"Les 5 et 6 décembre, le président français François Hollande sera en visite officielle au Kazakhstan", indique le communiqué.

Pendant la visite du chef de l'Etat français, la réalisation des ententes conclues lors de la visite du président kazakh Noursultan Nazarbaïev en France en 2012 ainsi que les questions relatives au renforcement de la coopération bilatérale seront examinées.

Pentagone: Michèle Flournoy retire sa candidature




Michèle Flournoy, un des successeurs potentiels de Chuck Hagel à la tête du Pentagone, a retiré sa candidature, rapportent mercredi les médias occidentaux.

En 2009-2012, Mme Flournoy a occupé le poste de sous-secrétaire à la politique de Défense. A l'heure actuelle, elle préside le Centre non-gouvernemental pour la nouvelle sécurité américaine (CNAS).

Ainsi, l'actuel secrétaire adjoint de la Défense Robert Work et son prédécesseur à ce poste Ashton Carter restent les deux principaux candidats pressentis à la tête du Pentagone, indiquent les médias.

Lundi 24 novembre, le président américain Barack Obama a officiellement annoncé la démission du secrétaire à la Défense Chuck Hagel, en poste pendant près de deux ans.

Le chef de la Maison Blanche a pourtant ajouté que ce dernier resterait à la tête du Pentagone "jusqu'à ce que son remplaçant soit approuvé par le Sénat".

Ferguson: la police ordonne aux manifestants de se disperser.


Les employés des forces de l'ordre de la ville américaine de Ferguson, en proie à des troubles, ont ordonné aux manifestants de se disperser sous peine d'être arrêtés.

"A partir de maintenant ce sera considéré comme un rassemblement illégal. Ceux qui refusent d'obtempérer et de se disperser seront arrêtés", lit-on dans un message publié sur le compte Twitter de la police du district de Saint-Louis.

De violentes échauffourées et des pillages ont éclaté à Ferguson, une ville du Missouri, après l'annonce du verdict du grand jury populaire qui a décidé lundi de ne pas poursuivre le policier blanc qui avait tué cet été un jeune Noir, Michael Brown. Au total, plus de 80 personnes ont été arrêtées à Saint-Louis. 25 maisons ont été pillées à Ferguson en une nuit.

Dans la nuit de mardi à mercredi, environ 3.000 personnes ont pris part à une action pacifique à Washington. En outre, selon les médias américains, des actions similaires se sont tenues à Boston et New-York. 24 manifestants ont été arrêtés à Boston.

mardi 25 novembre 2014

Mistral: les Russes insensibles au chantage (député français)




La France doit finalement décider si elle livre ou non les porte-hélicoptères de classe Mistral à la Russie, les Russes étant insensibles au chantage, a déclaré mardi soir Thierry Mariani, député UMP des Français de l'étranger dans une interview accordée à la chaîne de télévision BFMTV.

"On livre ou on ne livre pas! A un moment il faut savoir", s'est-il exclamé. "On sait très bien que le chantage ne fonctionne pas sur les Russes. On a un contrat, nous le respectons", a indiqué le député.

"Chaque jour qui passe montre aux pays étrangers que la signature de contrats d'armement, ça ne garantit pas la livraison de la France. Je pense que c’est une très mauvaise nouvelle pour notre industrie nationale", a-t-il souligné.


Auparavant, le président français François Hollande, a suspendu la livraison à la Russie d'un premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral considérant que la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine ne permettait toujours pas la livraison du premier BPC. Il a donc estimé qu'il convenait de surseoir, jusqu'à nouvel ordre, à l'examen de la demande d'autorisation nécessaire à l'exportation du premier BPC à la Fédération de Russie.

lundi 24 novembre 2014

Ferguson: Obama lance un appel au calme



Interrogé sur une éventuelle visite sur le terrain à Ferguson, Barack Obama est resté évasif: «Voyons comment les choses évoluent», a-t-il répondu.


La mort de Michael Brown, un jeune Noir de 18 ans abattu par un policier blanc, a plongé cette banlieue de St. Louis au Missouri, dont la population est à forte majorité afro-américaine, dans une crise raciale et sociale sans précédent.

Le président Barack Obama a lancé lundi soir depuis la Maison Blanche un appel au calme après la décision d'un grand jury populaire de ne pas poursuivre un policier blanc responsable de la mort d'un jeune Noir début août à Ferguson, au Missouri.

«Nous sommes une nation fondée sur le respect de la loi», a déclaré M. Obama lors d'une brève intervention quelques minutes après l'annonce de cette décision à Ferguson où la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants.

«Je me joins au parents de Michael Brown pour appeler tous ceux qui contestent cette décision à la faire de manière pacifique», a-t-il ajouté, reconnaissant que la colère était une réaction «compréhensible».

«J'appelle également les forces de l'ordre (...) à faire preuve de retenue», a-t-il précisé.

Plus largement, le président américain a mis en garde contre la tentation de «dissimuler les problèmes» liés au racisme aux États-Unis.

«Nous devons reconnaître que la situation à Ferguson renvoie à des défis plus importants auxquels notre pays est toujours confronté», a-t-il souligné. «Dans trop de régions du pays, il existe une profonde défiance entre les forces de l'ordre et les communautés de couleur», a-t-il souligné, évoquant «l'héritage de la discrimination raciale».

«Ce n'est pas seulement un problème pour Ferguson, c'est un problème pour l'Amérique», a-t-il martelé.

«Nous devons comprendre ces problèmes et voir comment faire des progrès. Mais cela ne se fera pas en jetant des bouteilles, en brisant des vitres de voitures (...) et certainement pas en s'en prenant à qui que ce soit», a-t-il ajouté.

Interrogé sur une éventuelle visite sur le terrain à Ferguson, M. Obama est resté évasif: «Voyons comment les choses évoluent», a-t-il répondu.

Colombie: semaine cruciale entre Farc et gouvernement pour le processus de paix


Le président Juan Manuel Santos (D) et le directeur général de la police Rodolfo Palomino le 147 novembre 2014 à Bogota 



Une semaine cruciale démarre lundi pour le processus de paix en Colombie, gouvernement et Farc cherchant à s'accorder pour la libération d'un général et quatre autres personnes détenues par la guérilla marxiste.

Leur sort conditionne directement la reprise des pourparlers bloqués depuis huit jours par le président Juan Manuel Santos avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale rébellion du pays avec près de 8.000 combattants.

Confiant dans une issue rapide depuis le début de la crise, le chef de l'Etat a assuré avoir «donné des instructions» pour obtenir leur libération dans le courant de la semaine.

Deux soldats, qui avaient été enlevés le 9 novembre dans la province d'Arauca, près de la frontière avec le Venezuela, devraient être les premiers à retrouver la liberté, probablement mardi.

Le gouvernement a déjà «suspendu les opérations de la force publique dans ce secteur», a annoncé dimanche soir le ministère de la Défense, un procédé habituel permettant à la guérilla de les relâcher en toute sécurité.

Depuis La Havane où se déroulent les négociations de paix depuis deux ans, la délégation des Farc avait affirmé auparavant que les soldats pourraient «retrouver la liberté mardi prochain» si le «protocole était rigoureusement observé», en référence à l'arrêt des opérations militaires.

Outre les soldats, les autorités attendent la libération du général Ruben Alzate et de ses accompagnateurs, un caporal et une conseillère de l'armée, capturés le 16 novembre dans la province du Choco sur la côte Pacifique.

C'est la capture de cet officier expérimenté, plus haut gradé jamais détenu par la guérilla, qui avait donné le coup d'envoi de la crise et provoqué l'interruption des négociations.

- «Sur le bon chemin» -

Mais les Farc ont à nouveau reproché au gouvernement de «mettre en danger» la libération du général en maintenant les activités militaires dans cette région recouverte de forêt et de cours d'eau, particulièrement difficile d'accès.

Leur délégation à Cuba a dénoncé des «débarquements de troupes», des «bombardements» et des «survols aériens». «Tant que cette situation n'est pas modifiée, le retour à la liberté du général Alzate et ses accompagnateurs cette semaine serait improbable», a-t-elle averti.

L'armée n'effectue «aucune tentative de sauvetage» mais «seulement un contrôle militaire de la zone pour la protection des citoyens», a répondu le ministère de la Défense, précisant n'avoir reçu pour l'instant que les coordonnées des lieux de libération pour les deux soldats.

Selon le protocole habituel, les personnes enlevées doivent être remises par les Farc à des missions humanitaires du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont les équipes patientent déjà depuis plusieurs jours.

«L'opération pour toutes ces libérations est a priori sur le bon chemin. Mais il est évident que tout retard représente un risque avec d'autres actions possibles», a commenté pour l'AFP Ariel Avila, expert au centre Arco Iris, spécialisé dans le conflit colombien.

Dans la province du Choco, la situation s'annonce d'autant plus complexe que la seconde guérilla colombienne, l'Armée de libération nationale (ELN), forte de 2.500 rebelles, y a décrété une interdiction de circuler.

Cette démonstration de force, coutumière de l'ELN dans cette région, tombe à un moment délicat puisqu'elle pourrait perturber la libération du général.

L'interdiction, qui concerne «les entreprises de transport aérien, terrestre et maritime, ainsi que la population», sera valable pour les journées de mardi et mercredi, ont relayé les services du Défenseur du peuple, organisme chargé des droits de l'Homme qui fait aussi office de médiateur.

Fondées dans les années 1960, les Farc et l'ELN sont les dernières guérillas d'extrême gauche en activité en Colombie où le conflit interne a fait quelque 220.000 morts et 5,3 millions de déplacés, selon des chiffres officiels

PIP: La justice veut tester le gel des prothèses sur des souris


Un implant mammaire de la société PIP 



Evaluer avec plus de précision la dangerosité du gel PIP. Selon une information de RTL rendue publique ce lundi, la justice a ordonné une première série d'expertises sur plusieurs prothèses saisies. L'idée étant de scruter l'effet du silicone sur un organisme vivant.

Un laboratoire devra donc implanter du gel PIP dans des souris pour observer leurs réactions, d'ici au début de l'année 2015. Selon RTL, ces expertises coûteraient un million d'euros. L'information inquiète certaines victimes, qui craignent que l'enquête soit encore plus longue que prévue et qu'elles ne soient pas indemnisées avant des lustres.

L'Agence des produits de santé (ANSM) avait fait état de plus de 7.500 ruptures de prothèses et de 3.000 effets indésirables, principalement des «réactions inflammatoires», pour un nombre de porteuses estimé à 30.000 en France (plusieurs centaines de milliers dans le monde)

dimanche 23 novembre 2014

EI: près de 60 combattants allemands tués en Irak et en Syrie



Au moins 60 ressortissants allemands ayant rejoint les rangs de l'Etat islamique ont trouvé la mort en Syrie et en Irak, a annoncé le chef de l'Office fédéral de protection de la constitution Hans-Georg Maassen.

"Selon les données de l'Office, près de 60 terroristes de l'EI en provenance de l'Allemagne ont été abattus ou se sont tués: au moins neuf d'entre eux sont devenus kamikazes. Il s'agit d'un triste succès de la propagande islamiste", a indiqué M.Maassen dans une interview accordée au journal Welt am Sonntag.

D'après l'interlocuteur du journal, environ 500 Allemands sont partis en Syrie et en Irak pour prendre part aux hostilités. Plus de 180 d'entre eux sont pour le moment revenus en Allemagne.

Auparavant, les médias ont annoncé que la police allemande avait interpellé neuf personnes sopçonnées d'être liées aux organisations terroristes, dont l'Etat islamique.



Le groupe sunnite terroriste Etat islamique a gagné en puissance lors de ses opérations en Syrie, où il combat les troupes gouvernementales. Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

Le chef du Parti communiste vietnamien en visite en Russie



Le secrétaire général du Parti communiste du Vietnam (PCV), Nguyen Phu Trong, est arrivé dimanche à Moscou, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Au cours de sa visite en Russie, le SG envisage de s'entretenir avec plusieurs représentants de l'administration nationale. Ainsi, une réunion avec le premier ministre Dmitri Medvedev est programmée pour le 25 novembre à Sotchi (mer Noire).

Selon le service de presse du gouvernement russe, les deux dirigeants devraient évoquer un élargissement de la coopération économique, commerciale, humanitaire, technologique et d'investissement entre Moscou et Hanoï, ainsi que le déroulement des négociations sur un projet d'accord de libre-échange entre l'Union dounaière et le Vietnam.

Le chef de la diplomatie allemande contre l'adhésion de Kiev à l'UE et à l'Otan


Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est prononcé contre l'adhésion de l'Ukraine au sein de l'Otan et de l'Union européenne.


"A mon avis, des relations de partenatiat sont possibles entre l'Ukraine et l'Otan, mais pas l'adhésion", a déclaré le chef de la diplomatie allemande dans une interview accordée au journal Spiegel.

Dans le même temps, M.Steinmeier a qualifié d'"irréalsite" le scénario prévoyant l'entrée de Kiev à l'UE à long terme, car la modernisation économique et politique de l'Ukraine constitue selon lui "un projet pour plusieurs générations".

Auparavant, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré dans une interview accordée à la BBC que Moscou avait besoin "des garanties à 100% de ce qu'aucun pays n'envisageait pas l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan".

La porte-parole de l'Otan Oana Lungescu s'est par la suite déclarée "étonnée" par les déclarations de la partie russe relatives à la non-adhésion de l'Ukraine à l'Alliance, les qualifiant de "déconnectées de la réalité".

samedi 22 novembre 2014

"Crépuscule des ombres" en lice pour les prochaines nominations pour les Oscars 2016 


"Crépuscule des ombres" en lice pour les prochaines nominations pour les Oscars 2016 (réalisateur)

ALGER - "Crépuscule des ombres", le nouveau film romancé du réalisateur, Mohamed Lakhdar Hamina, projeté dimanche à Alger, entre en lice pour les prochaines nominations pour les Oscars 2016, a affirmé samedi le cinéaste, invité du Forum du quotidien Liberté.

Evoquant la question de la distribution du film à l'étranger a fait savoir que le problème de distribution ne se posait pas pour les Etats-Unis du fait que le film prendra part aux Oscars, alors qu'un distributeur doit être trouvé pour la France.

Pour ce qui de la distribution du film en Algérie, le réalisateur a précisé qu'il sera dans les salles à partir de 2015.

Lakhdar Hamina qui est revenu longuement sur le réseau de projection, une hantise pour les cinéastes qui ne trouvent pas un nombre suffisant de salles de cinéma (seulement 11 en Algérie) pour présenter leurs œuvres, a ajouté que les responsables du secteur ne devraient pas se contenter de réaménager les salles mais devraient songer, plutôt, à construire de nouvelles structures répondant aux normes internationales en associant le secteur privé.

Revenant sur son film "Crépuscule des ombres", le cinéaste a mis en évidence la nécessité pour les jeunes de s'intéresser à l'histoire de l'Algérie et particulièrement celle de la guerre de libération appelant les élèves à regarder le film afin qu'ils puissent non seulement se faire une idée sur les peines et sacrifices endurés pour le recouvrement de la souveraineté mais aussi découvrir le colonisateur sous son vrai visage.

Il a, par ailleurs, regretté le "manque de soutien" aux créateurs algériens qui font du bon travail à l'image de Merzak Allouache, appelant à l'encouragement des jeunes créateurs "locaux ou issus de l'immigration".

Le cinéma algérien ne "manque pas de talents mais de moyens", a-t-il fait remarquer.

Lakhdhar Hamina a, dans ce sens, salué la dernière production de Lotfi Bouchouchi et le film "L'Oranais" de Lyes Salem déplorant l'attaque dont il fait l'objet pour des "raisons infondées".

A une question sur sa longue absence, Hamina a répliqué qu'il ne s'agissait pas d'une absence mais plutôt d'un silence. "Je ne pouvais pas prendre la caméra alors que les cinéastes et intellectuelles se faisaient assassiner au quotidien durant la décennie noire".

Pour la première fois, la Tunisie choisit son président



C’est une journée dont les Tunisiens se souviendront toute leur vie. Une date que les écoliers apprendront par cœur, au même titre que celle de l’indépendance, arrachée à la France en 1956, ou encore celle de la fin du régime de Zine Ben Ali, le 11 janvier 2011.

Aujourd’hui, pour la première fois de leur histoire, les Tunisiens vont voter librement pour élire leur président. Sans bourrage d’urnes. Sans que le scrutin soit connu à l’avance.

Depuis son indépendance jusqu’à la révolution de 2011, le pays n’a connu que deux raïs. Habib Bourguiba, déposé en 1987 par un coup d’Etat de son Premier ministre, Ben Ali, resté aux commandes du pouvoir jusqu’à sa fuite en Arabie saoudite après vingt-trois ans de règne sans partage.

Transition économique

Qui sera le premier président de cette nouvelle Tunisie démocratique ? 5,3millions d’électeurs vont en décider. Les Tunisiens ont le choix entre 27 candidats, dont une femme.

Mais les résultats des législatives du 26 octobre donnent une idée du rapport de force qui s’annonce. A la tête de Nidaa Tounes, la première formation du pays (36,85%), Béji Caïd Essebsi est donné favori des sondages qui circulent sous le manteau.

Agé de 87 ans, il a officié du temps de Bourguiba et de Ben Ali. Soutenu par les partisans d’Ennahda — environ 30% des électeurs —, qui n’ont pas présenté de candidat, Moncef Marzouki, le président transitoire sortant, pourrait bien passer le premier tour.

Quels que soient le visage et la coloration politique du futur président, ce scrutin va achever de doter la Tunisie d’institutions démocratiques pérennes, chose exceptionnelle dans la région.

Pour autant, les défis que devra relever le nouveau pouvoir sont nombreux. Comme la menace que représente la mouvance jihadiste.

Des groupes armés sont notamment actifs dans des zones proches de l’Algérie voisine. Le futur président devra aussi mener la transition économique du pays.

La précarité d’une très grande partie de la population et l’exaspération sociale à l’origine de la révolution, il y a quatre ans, n’ont pas été enrayées pendant la transition. Le taux de chômage s’élève à 15%. Tant que cette courbe ne sera pas redressée, la révolution laissera un goût amer.

Valérie Trierweiler: François Hollande m'a assuré que «Julie Gayet ne vient jamais à l'Elysée»

Valérie Trierweiler, l'ancienne compagne du président français François Hollande, en dédicace dans une librairie de Strasbourg, le 23 octobre 2014 


Valérie Trierweiler a entamé la tournée promotionnelle de son best-seller avec des interviews dans des médias étrangers -le quotidien britannique Times et le quotidien italienRepubblica- dans lesquelles elle revient sur sa relation avec le président français.

Merci pour ce moment sort la semaine prochaine en anglais sous le titre: Thank You For This Moment: A story of Love, Power and Betrayal. Le livre paraîtra en Italie aux éditions Corbaccio. Douze traductions sont prévues, dont le russe, le chinois et l'albanais.
«Il m'a dit: "je te reconquiérerai", comme si j'étais une élection»

Au quotidien Repubblica, l'ancienne compagne du président propose «un scoop»: François Hollande «est venu, il y a quelques jours, me trouver (...) Il voulait me dire qu'il ne m'en voulait pas pour le livre. Et il voulait m'assurer que Julie Gayet ne vient jamais à l'Elysée. A l'évidence, le mensonge nous a accompagnés jusqu'à la fin».

Onze mois après la publication de clichés révélant une liaison entre François Hollande et l'actrice française Julie Gayet, le magazine Voici a publié vendredi de nouvelles photographies, cette fois au sein du palais de l'Elysée. «Un homme politique est toujours dans la conquête. Il m'a dit: "je te reconquiérerai", comme si j'étais une élection», se moque-t-elle.

Valerie Trierweiler, qui a commencé à Londres sa première vraie tournée de promotion avec quelques séances de dédicace, doit encore accorder deux interviews à la BBC dimanche et lundi.

66% des Français ont une mauvaise opinion de Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon s'adresse aux journalistes lors d'une manifestation contre l'austérité à Paris, le 15 novembre 2014. 

Les deux tiers des Français (66%) ont une mauvaise opinion de Jean-Luc Mélenchon mais 62% seraient favorables à une VIème République, l'une des idées forces de l'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle, selon un sondage Odoxa publié dimanche dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

26% des personnes interrogées ont une «très mauvaise opinion» de Jean-Luc Mélenchon, 40% une «plutôt mauvaise», 28% une «plutôt bonne» et 5% une «trés bonne» (1% sans opinion). Les qualificatifs les plus souvent choisis pour le définir sont «impulsif» (78% trouvent qu'il s'applique «plutôt bien» à lui), «agressif» (68%), «qui a des convictions profondes» (67%) et «populiste» (67%).
C'est Martine Aubry qui incarnerait «le mieux les idées de gauche»

Interrogés sur l'éventuelle «mise en place d'une VIe République donnant davantage de pouvoirs au parlement et moins de pouvoirs au président», 62% des sondés s'y déclarent favorables et 37% opposés (1% sans opinion).

63% pensent qu'en matière économique et sociale, les idées de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen sont «éloignées» (36% «plutôt éloignées» et 27% «très éloignées) contre 36% qui les considèrent «proches» (31% «plutôt» et 5% «très»). 1% sont sans opinion.

Pour 27% d'entre eux, Jean-Luc Mélenchon est la personnalité qui «incarne le mieux les idées de gauche», derrière Martine Aubry (40%) et devant Manuel Valls (24%) et Cécile Duflot (7%). 2% ne choisissent aucune de ces quatre personnalités.

Séisme de magnitude 6,2 au Japon: «L'un des plus importants de ces 100 dernières années dans la région»


Des pompiers et des secouristes au milieu de maisons effondrées après le tremblement de terre à Hakuba, dans la préfecture de Nagano, Japon, le 23 novembre 2014. 


Un fort séisme de magnitude 6,2 s'est produit samedi soir au Japon, dans la préfecture de Nagano (centre-nord), secouant violemment un large périmètre et faisant plusieurs dizaines de blessés, selon les autorités.

Le gouvernement a indiqué dans un communiqué diffusé dimanche matin (heure locale) qu'un total de 39 blessés avaient pour l'heure été recensés, dont sept graves. Il avait auparavant fait état de 57 blessés dont 2 graves, mais a rectifié par la suite.

Une trentaine de personnes ensevelies sous les décombres

Dans la localité de Hakuba, une station de montagne qui avait accueilli des épreuves des jeux Olympiques d'hiver en 1998, une trentaine de personnes ont été ensevelies sous les décombres de maisons mais toutes ont été secourues, selon les agences japonaises.Quelques infrastructures publiques ont aussi été saccagées. Toutefois, au vu de la force des secousses les dégâts apparaissent somme toute assez limités. La police et les responsables municipaux ont souligné que les secours poursuivaient leurs recherches.



Le tremblement de terre a eu lieu à 22h08 locales (14h08, heure française) avec une faible profondeur de seulement 10 kilomètres. Aucun tsunami n'a été constaté. Des coupures d'électricité ont touché 1.600 habitations et une partie du trafic ferroviaire a été interrompue. Les trains à grande vitesse «shinkansen» de la région ont été stoppés après les secousses.
«L'un des plus importants séismes de ces 100 dernières années» dans la région

«Il s'agit d'un des plus importants séismes de ces 100 dernières années dans cette région en termes de magnitude, le précédent datant de 1987», a expliqué un sismologue de l'agence de météo lors d'une conférence de presse.



Un système d'alerte précoce a prévenu les médias, organismes publics, entreprises et les particuliers équipés d'un téléphone mobile compatible quelques secondes avant que les trépidations ne soient ressenties. Plus de 20 répliques se sont produites ensuite dans la même zone.
Crainte des répliques

«Des chutes de pierres et glissements de terrain sont à redouter, il faut donc faire très attention d'autant que des secousses fortes peuvent survenir dans les heures et jours prochains», a prévenu le sismologue de l'agence météorologique. L'agence a insisté sur le fait que les maisons déjà endommagées par le séisme risquaient de subir encore d'autres dégâts en raison de répliques.

Des photos postées sur internet montrent des appartements sens dessus dessous ou des piles de papiers en vrac tombés d'étagères. Les témoins disent avoir été surpris et avoir eu très peur: «c'est la première fois que j'ai été tant secoué et aussi longtemps», a assuré un habitant de Nagano. Plusieurs routes ont par ailleurs été coupées par des glissements de terrain ou d'importantes fissures provoqués par le tremblement de terre.

Saïd Sadi : « La fin du régime est toute proche »



Saïd Sadi a prédit, ce samedi 22 novembre, une fin imminente du régime algérien. « La fin du régime est toute proche » a déclaré l’ancien numéro un du RCD. Selon lui, avec la dégringolade sans cesse des prix du pétrole, le régime algérien ne peut pas tenir encore longtemps. Pour Saïd Sadi, qui s’exprimait lors d’une conférence qu’il a animée à Azazga, à l’est de Tizi Ouzou, où il est venu dédicacer son livre sur le colonel Amirouche, « la situation est grave ».

Les agitations des hommes du sérail ne sont, à ses yeux, que les derniers soubresauts d’un régime en plein crise et d’un pouvoir politique qui n’existe même plus.

Lors de sa conférence animée dans une salle archi-comble, l’auteur du livre,Amirouche: une vie, un testament, est revenu aussi sur des épisodes noirs de l’histoire de la révolution algérienne comme la liquidation d’Abane Ramdane après avoir reproché à Boussouf d’avoir dissimulé une somme dépassant les 2 millions de Francs et aussi la dénonciation des accords d’Évian par Boumediene pour la simple raison qu’ils étaient menés par Krim Belkacem.

Des vérités déjà reconnues, pour rappel, à demi-mot par Daho Ould Kablia qui animait le 18 mars 2012 à Tizi Ouzou une conférence au nom de l’association des anciens du MALG.

Lors de sa conférence, Saïd Sadi a longuement insisté sur la nécessité d’enseigner la « vraie histoire » aux jeunes pour faire barrage aux fossoyeurs de l’Histoire d’Algérie.

lundi 17 novembre 2014

Coupe Davis: Novak Djokovic pense que Federer sera trop juste pour y être


Roger Federer, le 16 novembre 2014 à Londres.


Roger Federer, blessé au dos, a renoncé à affronter Novak Djokovic dimanche en finale du Masters à Londres, plongeant le camp suisse dans le doute à cinq jours de la finale de la Coupe Davis face à la France. «Je ne peux pas jouer, c'est trop risqué à mon âge», a déclaré l'Helvète, âgé de 33 ans, quelques minutes avant le début de son match contre le N.1 mondial.

Federer a aussi discuté avec Djokovic et les déclarations de ce dernier à la presse ne rassureront pas les supporteurs suisses. «J'ai parlé avec lui ensuite et pour la Coupe Davis, lui-même ne sait pas. Il y a un point d'interrogation», a dit le Serbe. «J'ai tout essayé depuis hier, les anti-douleurs, le repos, jusqu'au dernier moment, mais je ne peux pas m'aligner. On essaye toute l'année d'être prêt pour le Masters et je ne souhaitais pas que cela finisse comme ça», s'est encore justifié Federer.

Opérationnel à temps pour défendre ses chances à 100%?

«Je souhaite récupérer le plus vite possible, rallier ensuite la France et me tenir prêt pour cette finale sur terre battue», a-t-il assuré. Pour quand espère-t-il une amélioration? «Dans quelques jours. C'est une pointe dans le dos. Mais je reste positif et j'espère que ça va vite passer», a dit du bout des lèvres à l'ATP le champion, qui n'avait déclaré forfait que deux fois dans sa carrière et n'a jamais abandonné.

Pour l'instant, Federer ne compte pas laisser passer une extraordinaire occasion de décrocher à Lille le week-end prochain une Coupe Davis qui est l'un des deux seuls titres majeurs qui manquent à son gigantesque palmarès avec l'or olympique en simple.

Bouteflika reçoit des ambassadeurs 24 heures après son hospitalisation


Capture d'écran de la chaîne Canal Algérie montrant le président algérien Abdelaziz Bouteflika recevant des ambassadeurs à Alger

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu dimanche quatre nouveaux ambassadeurs nommés à Alger, 24 heures après une hospitalisation de deux jours en France non confirmée par la présidence algérienne, a-t-on annoncé de source officielle.

M. Bouteflika, 77 ans, affaibli par la maladie, a reçu les lettres de créance des ambassadeurs de Palestine Louai Mahmoud Taha Aïssa, du Soudan Issam Aoudh Metouali, du Mali Nainy Touré et des Pays-Bas Vanhaaften Anje Willmijn, selon l'agence APS.

Les quatre audiences se sont déroulées en présence du directeur de Cabinet de la Présidence Ahmed Ouyahia et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

Des images de ces rencontres ont été diffusées à 20H00 (19H00 GMT) par la télévision. Sur ces images, M. Bouteflika, vêtu d'un costume trois pièces et assis dans un fauteuil, parlait à ses invités, reçus à tour de rôle, mais le son de sa voix n'était pas retransmis.

Alger a gardé un silence absolu sur l'hospitalisation du président durant deux jours dans une clinique à Grenoble annoncée par des sources françaises.

Les raisons de ce séjour, sous étroite surveillance policière, à la clinique Alembert demeurent inconnues. La direction du Groupe hospitalier mutualiste dont fait partie la clinique a gardé le silence.

Le président algérien, qui a entamé fin avril un quatrième mandat à la tête de l'Etat, avait été soigné durant près de trois mois l'année dernière à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, à la suite d'un AVC. Il avait déjà séjourné en 2005 trois semaines dans cet hôpital où il avait été opéré d'un «ulcère hémorragique».

dimanche 16 novembre 2014

Mariage pour tous: Sarkozy critiqué à gauche comme à droite après son revirement

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, lors d'un meeting à Paris le 15 novembre 2014 


Le revirement de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira sur le mariage homosexuel, dont il souhaite désormais «l'abrogation», est dénoncé par la gauche, qui l'accuse decéder à la frange la plus radicale de l'UMP, mais aussi à droite, où l'on parle de «mensonge».

Invité samedi à un débat par Sens commun, une association née au sein de l'UMP dans le sillage de la Manif pour tous, l'ancien président a employé pour la première fois le terme d'«abrogation», après avoir été chahuté par l'assistance pour avoir dans un premier temps défendu une «réécriture» de la loi.

Mariage homo: Sarkozy évoque une «abrogation...
«On n'épouse pas les convictions de la foule»

En déplacement en Australie, François Hollande a refusé dimanche de «commenter» ce revirement, cantonnant son rival à sa «campagne interne» à l'UMP pour se situer, lui, dans «l'apaisement» et le «consensus». Mais en France, ce glissement lexical a suscité de vives critiques, à commencer par la gauche. C'est un «coming out homophobe», a dénoncé Pierre Laurent (PCF), jugeant que Nicolas Sarkozy avait «cédé» à des militants d'«ultra droite». Côté gouvernement, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a raillé Nicolas Sarkozy, estimant que «lorsqu'on a des convictions, on fait en sorte que la foule s'y rallie, on n'épouse pas les convictions de la foule». 

Dans un parti divisé sur cette question, Nicolas Sarkozy se range ainsi aux côtés de Xavier Bertrand, de Laurent Wauquiez ou d'Hervé Mariton, lui aussi candidat à la présidence du parti, qui dénonce «une manoeuvre électorale pour me siphonner des voix». L'ex-président se distingue dans le même temps d'une partie de l'UMP, qu'il s'agisse du favori des sondages pour 2017, Alain Juppé, converti, lui, au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, ou de l'ancien Premier ministre François Fillon, qui a répété dimanche soir sa position: abrogation impossible «pour des raisons juridiques», mais réécriture partielle.
Lefèvre: «Cessons d'entretenir des débats d'un autre temps»

Parler d'abrogation, «c'est mentir aux Français», a martelé Franck Riester, l'un des deux seuls députés UMP à avoir voté la loi Taubira, qui soutient aujourd'hui dans la campagne interne à son parti la candidature de Bruno Le Maire, lui aussi opposé à l'abrogation. Dimanche soir, Bruno Le Maire a réaffirmé sa position et appelé à ne «pas traiter les Français comme autant de clientèles».

Le député UMP Frédéric Lefebvre, ancien très proche de Nicolas Sarkozy, s'est nettement démarqué: déjà «avec le PACS, nous avons collectivement à droite raté le coche de la modernité». «Soyons sérieux et sincères. Cessons d'entretenir des débats d'un autre temps», a-t-il lancé.

Nucléaire iranien: les négociations arrivent à l'heure de vérité


Le secrétaire d'Etat américain John Kerry (d) serre la main de son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, le 9 novembre 2014 à Mascate, en présence de Catherine Ashton (c) et du ministre omanais des Affaires étrangères Youssef ben Alaoui 


L'Iran et les grandes puissances concluent sous pression, cette semaine à Vienne, la négociation très difficile qui pourrait aboutir à un accord historique autour du programme nucléaire iranien.

Après un an de discussions tous azimuts, c'est l'heure de vérité: les diplomates qui doivent se retrouver mardi ont jusqu'au 24 novembre, et pas au-delà, pour rapprocher leurs positions.

Le groupe «5+1» (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) soupçonne depuis 2002 la République islamique de vouloir se doter de la bombe atomique, sous couvert d'un programme nucléaire civil. Le régime des ayatollahs dément farouchement.

La controverse a occasionné des tensions allant jusqu'à des menaces de guerre, alimentées notamment par la crainte qu'un Iran nucléaire inspire à Israël et aux pays arabes du Golfe. L'Iran subit aussi de lourdes sanctions internationales qui entravent son économie.

A la suite de contacts secrets entre les États-Unis et l'Iran, Téhéran et les «5+1» sont convenus fin 2013 de négocier un accord qui garantirait enfin la nature pacifique du programme iranien, en échange d'une levée des sanctions.

- Date limite -

La discussion qui entre dans sa dernière ligne droite est, affirme le secrétaire d’État américain John Kerry, «la meilleure chance que nous ayons jamais eue de résoudre ce problème pacifiquement». Son échec serait «un scénario dangereux pour le monde entier», renchérit le négociateur iranien Abbas Araghchi.

La négociation a été menée tout au long de 2014, à Vienne et ailleurs. Elle arrive le 24 novembre à sa date limite.

Un éventuel accord ouvrirait la voie à une normalisation des relations entre l'Iran et l'Occident, et à de possibles coopérations, notamment avec Washington, face aux crises en Irak et en Syrie.

Il réduirait aussi le risque de prolifération nucléaire au Proche-Orient. Enfin, il permettrait à l'Iran de relancer son économie en reprenant toute sa place parmi les principaux producteurs mondiaux de pétrole.

L'enjeu est suffisamment important pour que Washington et Moscou aient mis de côté leur affrontement en cours sur l'Ukraine.

- «Questions importantes» en suspens -


Mercredi 13 novembre, John Kerry et Sergueï Lavrov, son homologue russe, ont ainsi appelé ensemble à «trouver un accord global le plus rapidement possible» sur le nucléaire iranien.

Mais conclure d'ici au 24 réclamera un grand effort, alors que «des questions importantes» restent à régler, rappelle le ministre français Laurent Fabius.

Les négociateurs, réunis sous la houlette de l'ex-représentante européenne Catherine Ashton, devront d'abord trancher la question des capacités d'enrichissement d'uranium que l'Iran pourrait conserver après un accord.

Les centrifugeuses en service dans les installations iraniennes sont au cœur de ce débat, car c'est le nombre et le type de ces machines qui permettent le mieux de déterminer le temps qu'il faudrait à l'Iran pour se doter de la bombe.

Le réacteur à eau lourde d'Arak, un équipement qui pourrait produire du plutonium -l'autre voie d'accès à l'arme nucléaire à côté de l'uranium hautement enrichi - est l'une des autres questions-clé débattues, tout comme le régime d'inspections de l'ONU auquel l'Iran serait soumis après un accord, ou encore le rythme de la levée des sanctions.

Sur ce dernier point, une source occidentale reproche à l'Iran de «vouloir tout, tout de suite, ce qui n'est pas du tout réaliste».

- Comme un Rubik's Cube -

Les parties ont laissé entendre dès le printemps qu'un compromis avait été trouvé à propos d'Arak. Mais la négociation est «comme un Rubik's Cube», résume un négociateur américain: «Il n'y a d'accord sur rien tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout».

Compte-tenu de ces difficultés, «en cas d'accord, les écarts de position ne seront comblés qu'au dernier moment», pronostique Mark Fitzpatrick, un expert de l'institut IISS interrogé par l'AFP.

Mais nombre d'analystes, dont M. Fitzpatrick, ne croient plus guère à un accord définitif le 24. Selon eux, l'Iran et le «5+1» ont plus de chances de conclure un «accord intérimaire» permettant de prolonger la discussion, comme cela a déjà été fait en juillet.

Le négociateur russe Sergueï Riabkov juge lui aussi possible «une alternative» conclue en dernière minute «au soir du 23 novembre» pour éviter un échec complet.

La formule serait toutefois très risquée. Des élus influents du Congrès américain menacent déjà de brandir de nouvelles sanctions contre l'Iran si la négociation n'aboutit pas à Vienne. Et à Téhéran, 200 députés représentant l'aile dure du régime viennent de mettre en garde contre un accord qui ne défendrait pas «vigoureusement» les intérêts de l'Iran.

Allemagne: la gauche radicale s'apprête à prendre la tête d'un Land, une première


L'ancien syndicaliste, Bodo Ramelow, candidat de la gauche radicale Die Linke, lors de la campagne pour les élections régionales en Thuringe.



Un responsable de la gauche radicale Die Linke, héritière du parti communiste d'ex-RDA, s'apprête à briser un tabou en dirigeant pour la première fois un Etat régional allemand, 25 ans après la chute du Mur de Berlin.

En milieu de semaine, l'ancien syndicaliste Bodo Ramelow, 58 ans, doit conclure un contrat de coalition gouvernementale en Thuringe avec les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts. Sauf accident, il deviendra le premier chef de gouvernement d'un Etat fédéré allemand issu de Die Linke, lors d'un vote au parlement régional le 5 décembre.

Cette perspective a échauffé les esprits dans un pays encore marqué par la dictature communiste, jusqu'à susciter la réprobation du président de la République, Joachim Gauck, et de la chancelière Angela Merkel. Même si Die Linke, qui rassemble traditionnellement de nombreux suffrages à l'Est, a déjà participé à des gouvernements régionaux, comme actuellement dans le Brandebourg voisin.

Le 9 novembre, alors qu'on célébrait à Berlin la chute du Mur, environ 4.000 personnes se sont rassemblées à Erfurt, capitale de la Thuringe, pour dire non à Die Linke, bougie à la main comme les manifestants qui firent vaciller la RDA 25 ans plus tôt. «Stasi dehors», ont-ils scandé, en nommant la police politique d'ex-Allemagne de l'Est.

Die Linke est né en 2007 d'une alliance entre des héritiers de l'ancien parti communiste SED au pouvoir en ex-Allemagne de l'Est et des déçus du SPD en Allemagne de l'Ouest.

«Ca a été un long chemin mais nous en arrivons au point où nous pouvons écrire un nouveau chapitre politique en Thuringe», s'est réjoui Bodo Ramelow, dans une interview avec l'AFP, à quelques jours de la fin des négociations de coalition.

Lors des élections régionales du 14 septembre, Die Linke (La Gauche), était arrivée en deuxième position, avec 28,2% des voix, derrière l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de Mme Merkel (33,5%) qui dirigeait la Thuringe depuis 1990, date des premières élections libres en ex-RDA. Le SPD (12,4% des suffrages, contre 18,5 en 2009) est sorti meurtri de 5 ans de partage du pouvoir régional avec la CDU. A l'unanimité, il a décidé, comme Les Verts, de s'allier à Bodo Ramelow.

Critiquant le choix du SPD, la chancelière Angela Merkel a estimé que la prochaine coalition était «une mauvaise nouvelle» pour la Thuringe, petit Etat forestier et agricole de 2,1 millions d'habitants.

- «Projet de réconciliation» -

Plus marquant encore, le président Joachim Gauck, ancien pasteur militant des droits de l'Homme en RDA, a brisé la neutralité politique de sa fonction pour dire son inquiétude. «Les gens qui ont connu la RDA et appartiennent à ma génération doivent faire un gros effort pour accepter cela», a-t-il déclaré. «Ce parti (...) a-t-il réellement pris ses distances avec les idées au nom desquelles le SED a opprimé les gens, au point qu'on puisse lui faire pleinement confiance?», s'est-il interrogé à la télévision.

«Je ne suis pas un représentant de la RDA et mon parti n'est pas un club nostalgique qui voudrait faire renaître la RDA», répond M. Ramelow, un croyant qui a grandi à l'Ouest, dans le Land voisin de Hesse, et se voit comme un trait d'union avec l'Est. Sa coalition est «un projet de réconciliation» explique-t-il, affirmant vouloir mener «une politique régionale tout à fait pragmatique».

«Il est difficile de donner le pouvoir à un parti qui n'a pas fait le ménage dans son histoire», juge pourtant Mike Mohring, chef du groupe parlementaire CDU en Thuringe, en affirmant que Die Linke compte encore dans ses rangs d'anciens collaborateurs de la Stasi. «Cette belle région mérite autre chose que d'être le laboratoire d'un gouvernement expérimental», a-t-il dit à l'AFP.

L'alliance «Rouge-Rouge-Vert», majoritairement rejetée au niveau national, semble pourtant susciter l'adhésion en Thuringe.

Ainsi, Gernod Siering, un libraire de 39 ans rencontré à Erfurt, qui a été enfant sous le régime communiste, considère que c'est une opportunité pour aller dans «une direction qui n'était pas possible avec la CDU». «Je comprends que certains aient peur, parce qu'ils ont souffert pendant la RDA» mais, la coalition va «mener une politique réaliste», assure-t-il, avant d'ajouter: «et si quelque chose ne se passait vraiment pas bien, on a toujours la possibilité de protester».

Les avions militaires russes menacent l'aviation civile en Europe (Otan)



Les vols d'avions militaires russes représentent une menace pour l'aviation civile européenne, estime le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

"Les forces aériennes russe ont intensifié leurs vols le long des frontières de l'Otan. Le problème, c'est que les pilotes russes n'allument souvent pas leurs émetteurs, ne dévoilent pas leurs plans de vol et ne sont pas en contact avec les contrôleurs aériens civils", a déclaré M.Stoltenberg dans une interview accordée au journal Telegraph.

"Cela pose un risque pour l'aviation civile, et c'est un problème, compte tenu du fait que l'activité des forces aériennes russes s'est intensifiée", a-t-il indiqué.

Dans ce contexte, le SG de l'Alliance atlantique a exhorté la partie russe à respecter les normes réglementant les vols dans l'espace aérien européen.

Irak: l'armée regagne du terrain face aux jihadistes

Le général Martin Dempsey et l'ambassadeur américain en Irak Stuart E.

Les forces irakiennes ont enregistré samedi un troisième succès en une semaine face au groupe Etat islamique en brisant le siège par les jihadistes de la principale raffinerie du pays, au moment où le plus haut gradé américain était en visite à Bagdad.

La France, qui fait partie de la coalition internationale luttant contre l'EI, s'est félicitée des derniers «progrès remarquables» des forces de sécurité irakiennes, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L'armée avait déjà remporté une victoire significative vendredi en reprenant la ville de Baïji, à 10 km de la raffinerie, dans le nord de l'Irak. Et mercredi, elle était parvenue à chasser les jihadistes du barrage d'Adhaim, au nord de Bagdad.

«Les forces irakiennes (...) ont atteint l'entrée de la raffinerie», a déclaré à l'AFP le gouverneur de la province de Salaheddine, Raad al-Joubouri.

Cet immense complexe était assiégé depuis plusieurs mois par l'EI, qui avait réussi à y pénétrer mais sans en prendre le contrôle.

La raffinerie produisait autrefois 300.000 barils par jour, fournissant 50% de la demande locale.

La fulgurante offensive lancée le 9 juin par les jihadistes au nord de Bagdad, qui leur a permis de mettre la main sur de nombreux territoires, avait affecté la production pétrolière dans le nord, mais les importants champs pétroliers et terminaux d'exportation du sud de l'Irak n'ont jamais été touchés.

C'est avec l'aide de miliciens chiites, de tribus sunnites et appuyée par les avions de la coalition internationale, que l'armée a pu reprendre Baïji, la plus grande ville perdue par les jihadistes depuis juin.

Ce succès devrait aider à isoler davantage les jihadistes à Tikrit, plus au sud, des autres zones contrôlées par l'EI, en particulier Mossoul, la deuxième ville du pays.

- Prise d'un barrage -

A moins d'une centaine de km au sud-est de Baïji, soldats et miliciens chiites ont rencontré peu de résistance pour reprendre le barrage d'Adhaim, l'un des plus grands du pays, selon un journaliste de l'AFP sur place.

L'armée irakienne avait connu une véritable débandade au début de l'offensive jihadiste, mais après la formation d'un gouvernement regroupant toutes les communautés, et forte du soutien des raids de la coalition, elle a ensuite regagné un peu de terrain.

Dans le même temps, le général Martin Dempsey, le chef d'état-major des armées américaines, dont le pays est en première ligne dans le combat contre les jihadistes, s'est rendu dans la capitale irakienne pour des entretiens avec des hauts gradés américains et des responsables irakiens, dont le Premier ministre Haïdar al-Abadi.

Il s'est ensuite rendu à Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan (nord), pour rencontrer son président Massoud Barzani.

Cette visite intervient quelques jours après l'annonce par le président américain Barack Obama d'une «nouvelle étape» en Irak. Pour cela, il a approuvé l'envoi de 1.500 conseillers militaires supplémentaires, portant les effectifs américains à 3.100 en Irak.

Cette mesure est destinée à rendre rapidement opérationnelles les forces irakiennes, y compris kurdes, afin qu'elles puissent «commencer à repousser» l'EI, selon M. Obama.

- Des Syriens affamés -

Le Pentagone avait salué jeudi la décision de M. Abadi de remanier l'armée, en limogeant ou mettant à la retraite 36 officiers.

Mais le général Dempsey avait insisté devant le Congrès sur la nécessité d'intégrer davantage les Kurdes et les sunnites dans le processus de prise de décisions militaires.

Dans la région de Bagdad, les forces de sécurité irakiennes font régulièrement face à des attentats. Samedi encore, quatre personnes ont péri dans une explosion au nord de la capitale, après la mort de 17 personnes la veille dans deux attentats à la voiture piégée.

Par ailleurs, la presse britannique a rapporté dimanche que le militant de l'EI à l'accent britannique, «Jihadi John», assassin présumé des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, aurait été blessé dans un raid aérien américain la semaine dernière.

Les violences ne connaissent aucun répit non plus en Syrie voisine, pays désormais divisé entre zones tenues par les rebelles, le régime et les jihadistes.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a rapporté samedi des affrontements sans précédent dans la ville de Douma, près de Damas, tenue par les rebelles. Les heurts, qui ont fait plusieurs blessés, ont éclaté après que des habitants affamés eurent cherché à s'emparer de stocks de nourriture contrôlés par un groupe islamiste rebelle.

Le quotidien turc Hürriyet Daily News a en outre rapporté que la Turquie et les Etats-Unis avaient finalisé un accord en vue d'équiper et d'entraîner sur le sol turc à partir de «la fin décembre» environ 2.000 combattants de l'opposition modérée au régime de Damas.

Poutine a vite quitté Brisbane par besoin de sommeil


Vladimir Poutine en train de bailler lors du G20 le
15 novembre 2014 à Brisbane en Australie


Le président russe Vladimir Poutine a quitté dimanche l'Australie avant même la publication du communiqué final d'un sommet du G20 où il a été vivement critiqué au sujet de la crise ukrainienne, affirmant avoir «besoin de dormir».

Après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant «l'agression» de la Russie en Ukraine, le maître du Kremlin a quitté Brisbane, ville de l'est de l'Australie, avant même la publication du communiqué final du G20, ce qui constitue une entorse au protocole.
D'ordinaire prompt à afficher sa vigueur physique et sa virilité

Le sommet avait en effet des accents de guerre froide, les dirigeants de pays anglo-saxons accusant Moscou d'être une «menace pour le monde», désireux de restaurer la «gloire perdue du tsarisme ou de l'Union soviétique», et d'«agresser» des pays plus petits qu'elle, en référence à l'Ukraine, une ex-république soviétique dont des régions de l'est sont contrôlées par des rebelles pro-russes.

Mais Vladimir Poutine, d'ordinaire prompt à afficher sa vigueur physique et sa virilité, a expliqué avoir quitté le sommet de Brisbane bien avant ses homologues en raison de son besoin de sommeil.
Il ne semblait visiblement pas fatigué

«Pour aller d'ici à Vladivostok, il faut neuf heures d'avion, et encore neuf heures pour faire Vladivostok-Moscou. Ensuite, nous devons rentrer à la maison. Nous avons besoin de dormir au moins quatre ou cinq heures», a déclaré l'homme fort de la Russie à des journalistes russes.

Arrivé sur le tarmac avec le sourire et d'un pas alerte, Vladimir Poutine ne semblait visiblement pas fatigué, selon des images diffusées par les organisateurs du sommet. Il est même allé serrer la main de deux motards de son escorte et a posé aux côtés de membres du personnel de sécurité pour une photo souvenir, avant de monter dans l'avion.

Ukraine: Moscou doit cesser de destabiliser la situation (Obama)


La Russie resterait isolée de la communauté internationale si elle continue à "destabiliser la situation" dans l'est de l'Ukraine, a déclaré dimanche à Brisbane (Australie) le président américain Barack Obama.

"S'il (Vladimir Poutine, ndlr) continue à violer le droit international (...), l'isolement que la Russie connaît actuellement se poursuivra", a promis le chef de la Maison Blanche au cours d'une conférence de presse tenue à l'issue du sommet du G20.

"Notre équipe étudie en permanence des mesures de pression supplémentaire qui pourraient être introduites si nécessaire", a indiqué le dirigeant US.

La Russie dément catégoriquement toute implication dans la crise ukrainienne ainsi que sa présence militaire dans les régions insurgées de Donetsk et de Lougansk.

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires en provenance des pays ayant décrété des sanctions à l'encontre de la Russie.

Russie-Suisse: les échanges plombés par les sanctions (diplomate)


Les échanges commerciaux entre la Suisse et la Russie se sont considérablement réduits suite aux sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne contre Moscou, a déclaré jeudi à RIA Novosti le directeur adjoint des affaires économiques et financières de l'ambassade de Suisse en Russie Tadzio Schilling.

L'administration fédérale à Berne a annoncé mercredi que la Suisse avait rénové sa législation destinée à prévenir les tentatives de contourner les sanctions décrétées contre la Russie et avait durci les restrictions frappant les activités de certaines sociétés et de plusieurs hommes d'affaires russes dans le pays.

Cependant, affirme M. Schilling, les nouvelles démarches de Berne ne sont pas des sanctions.

"Il s'agit de mesures appelées à bloquer les tentatives de contourner les sanctions via le territoire suisse", a déclaré le directeur adjoint.

A l'appui de ses dires, il a cité le placement en Suisse de titres avec un délai de remboursement supérieur à 30 jours. Si dans les pays membres de l'UE cette pratique est actuellement interdite aux banques russes, en Suisse, ces dernières ont seulement besoin d'obtenir l'autorisation officielle.

Il n'en reste pas moins que les échanges bilatéraux entre la Suisse et la Russie ont été considérablement affectés par les sanctions économiques, a conclu le diplomate.

AirShow China: le russe Rostec signe quatre accords avec la Chine 



Le holding russe de hautes technologies Rostec a signé vendredi quatre accords avec la Chine portant sur la coopération dans les technologies électroniques, l'industrie spatiale et aéronautique lors du salon AirShow China 2014, a annoncé le service de presse de Rostec.

Rostec a notamment signé des accords avec le constructeur aéronautique public AVIC (Aviation Industry Corporation of China), le groupe CASIC (China Aerospace Science & Industry Corporation), le groupe CETC International (China Electronic Science and Technology Corporation) et la société de hautes technologies LES (Nanjing LES Information Technology).

"Nous avons atteint un niveau plus élevé de la coopération avec nos partenaires chinois dans la production d'avions, d'hélicoptères, de moteurs d'avions, d'équipements de bord, ainsi que dans l'industrie spatiale et autres domaines", a indiqué le directeur-adjoint de Rostec, Nikolaï Volobouïev, cité par le service de presse de Rostec.

Créé en 2007, le groupe de hautes technologies russe Rostec réunit plus de 700 entreprises qui exportent leurs produits civils et militaires vers plus de 70 pays.