dimanche 14 juin 2015

Espace : quand les rêves se réalisent





Par La Voix de la Russie | Les équipages de l'ISS dont les vols sont prévus pour 2015 ont commencé l'entralînement dans les forêts près de Moscou. Les cosmonautes russes et Les astronautes de la NASA et de l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise JAXA qui feront parties de l'équipage principal et de réserve s'entraînent sous la direction des instructeurs du Centre de formation des cosmonautes Iouri Gararine. Parmi les participants aux prochains vols spatiaux on trouve la chanteuse britannique Sarah Brightman et l'homme d'affaire japonais Takamatsu Satoshi.


Le cycle d'entraînements intitulé Survie est destiné à préparer les cosmonautes à un atterrissage d'urgence en hiver dans une forêt et dans un marécage. Les participants aux futurs vols ont déjà entraîné l'atterrissage dans un appareil de descente et la façon d'enlever leur combinaison. Maintenant ils apprennent à construire un abri avec des branches, à allumer le feu de signalisation et le feu pour se rechauffer et préparer la nourriture. En plus ils devront apprendre à dispenser le premier médicale et d'autres plusieurs autres choses qui pourraient être utiles.

Selon Sarah Brightman, sa passion pour l'espace date de son enfance, de l'époque à laquelle elle a suivi en direct l'atterrissage de Neil Armstrong sur la Lune. En février 2012 elle a reçu le statut officiel d'Artiste de l'UNESCO pour la paix. Sarah Brightman a promis que si elle se retrouve dans l'espace elle chantera à bord de l'ISS avec un orchestre. Elle a dit lors d'une conférence de presse précédant les entraînements :

« Je suis heureuse et je remercie de m'avoir permis de participer au programme spatial russe. En tant qu'artiste, je comprends combien c'est dûr et combien d'efforts cela demande. Je suis bouleversée par la beauté du lancement du vaisseau spatial et j'imagine les sentiments des cosmsonautes et des astronautes dans l'espace. Mais je comprends également que cela demande un travail colossal de très nombreuses personnes. Je ferai tout mon possible pour ne pas les déceviur. Pour moi, un vol dans l'espace était un rêve irréalisable, mais maintenant il commence à devenir de plus en plus réel. Je vais travailler pour le réaliser ».

Takamatsu Sagoshi, détenteur de nombreuses recompenses internationales dans le domaine de la publicité, a commencé sa carrière dans une grande agence publicitaire du Japon Dentsu. Il est pionnier de la publicité spatiale ayant fondé les sociétés Space Travel et Space Films. Space Films est un studio cinéma qui participe à des projets spatiaux depuis le début de la planification jusqu'à la réalisation avec le concours des agences spatiales de Russie, des Etats-Unis et du Japon. Il a raconté :

« Je rêve de voler dans l'espace depuis l'âge de 6 ans. Pour ce faire, à 22 ans je me suis fait embaucher par la JAXA. Mais une grande déception m'attendait : j'ai dû renoncer à mes projets à cause d'un problème des yeux. Alors j'ai dit adieu à l'espace et je me suis consacré à la publicité. Mais un jour j'ai eu une idée brillante comment allier mon travailler et l'espace. Il s'agissait d'utiliser un vaisseau spatial pour la publicité commerciale. Cela peut paraître étrange, mais j'ai trouvé compréhension dans la JAXA. En 2001, il y a eu des négociations avec Roskosmos sur l'installation à bord de l'ISS des appareils vidéo à des fins de la publicité commerciale. Mais à l'époque je ne pouvais même pas imaginer que j'irais travailler dans la Cité des étoiles avec les cosmonautes russes. Pendant les tournages, j'ai appris combien bons et beaux étaient les Russes. A présent je suis heureux de me retrouver de nouveau dans la Cité des étoiles, mais cette fois pour me préparer au futur vol et non pas pour tourner un spot publicitaire. Je suis prêt à faire tout mon possible pour que ce vol soit une réalité ».

Les entraînements des équipages de l'ISS auront lieu jusqu'au 9 février. Outre les principes de survie, les participants auront à suivre une formation médico-biologique et scientifique, ainsi qu'à apprendre le russe. Le prochain vol vers l'ISS est prévu pour septembre 2015.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/2015_01_27/Espace-quand-les-reves-se-realisent-3130/

Londres a retiré des espions après que la Russie et la Chine ont accédé aux documents de Snowden


L'ancien consultant de la NSA Edward Snowden interviewé dans l'émission "Last Week Tonight".



La Grande-Bretagne a été contrainte d'évacuer des espions de certains pays après que la Russie et la Chine eurent accédé à la masse de documents ultra-secrets emportés par l'ancien consultant américain Edward Snowden, rapporte dimanche le Sunday Times.

De hauts responsables du gouvernement et des services de renseignement ont déclaré au journal que des agents avaient dû être retirés de pays hostiles après que la Russie eut été en mesure de décrypter plus d'un million de dossiers.
«Nos modes d'opération sont connus»

«La Russie et la Chine ont ces informations. Cela signifie que des agents ont dû être retirés et que le fait que nos modes d'opération sont connus a fait cesser notre collecte d'informations essentielles», a déclaré au Sunday Times une source de Downing Street, les services du Premier ministre David Cameron.

Contacté par l'AFP, une porte-parole de Downing Street s'est refusée à tout commentaire sur ces informations. «Nous ne commentons pas sur les questions touchant aux services secrets», a-t-elle expliqué. «Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer ces informations», a quant à lui déclaré un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères, le Foreign Office.

D'autres sources gouvernementales citées par le journal ont affirmé que la Chine avait elle aussi accès aux documents qui révèlent les techniques de renseignement de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ce qui suscite la crainte que leurs espions aient pu être identifiés.
«Identifier des cibles potentielles»

Edward Snowden, ancien consultant de la CIA et de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, s'est réfugié en Russie après avoir transmis à la presse une énorme quantité de documents secrets, afin de dévoiler l'étendue des programmes américains de surveillance électronique et de protéger les libertés individuelles. Snowden a affirmé qu'aucun service de renseignement ne pourrait décrypter les documents qu'il a emportés avec lui.

Mais une source des renseignements britanniques a déclaré au Sunday Times: «Nous savons que la Russie et la Chine ont accès aux matériaux de Snowden et qu'elles les étudieront pendant des années, recherchant des indices pour identifier des cibles potentielles».

En meeting, Hillary Clinton expose sa vision de la société américaine

La candidate Hillary Clinton, lors de son meeting à Roosevelt Island

Hillary Clinton accélère dans sa route vers l'investiture démocrate à l'élection présidentielle avec son premier grand meeting à New York, plus précisement sur l'île Roosevelt, du nom du 32e président des Etats-Unis. Hillary Clinton s'est exprimée devant des milliers de personnes, essentiellement ses supporters.


Avec notre envoyée spéciale à Roosevelt Island,Anne-Marie Capomaccio

Hillary Clinton a lancé la deuxième phase de sa campagne pour la présidentielle 2016 dans un parc de New York. Environ 6 000 personnes sont venues écouter l'ancienne secrétaire d'Etat, même si la candidate a donné peu de détails sur son programme. Ce meeting était le premier grand rassemblement depuis avril, après deux mois de réunions en petits comités.

Hillary Clinton a prononcé son discours pour les militants démocrates. Une sorte de discours de rodage pour des fans déjà convaincus. Aucune annonce spectaculaire, mais la réaffirmation des idéaux sur les sujets de société, qui marquent vraiment la différence avec les républicains. Les immigrés illégaux doivent pouvoir travailler sans crainte d’expulsion, a-t-elle affirmé. Sur le mariage homosexuel : « il faut respecter ceux qui s'aiment ». Sur l'économie : « La classe moyenne ne doit pas supporter seule l’effort du redressement » ; « La démocratie n’est pas que pour les riches ». Et sur la question des femmes : « A travail égal, salaire égal ».

Hillary Clinton, pour ce premier grand meeting depuis l'annonce de sa candidature, n’a pas pris de risque. L’ancienne secrétaire d’Etat joue sur son expérience. « Je ne suis pas jeune, mais la vie m’a beaucoup appris », assure-t-elle en substance. Elle plaisante sur son âge et son rôle de grand-mère. « Je ne suis peut-être pas le plus jeune des candidats dans cette course. Mais je serai la plus jeune femme présidente dans l'histoire des Etats-Unis. »

La famille Clinton très applaudie

Pas de détails non plus sur le programme économique d'Hillary Clinton. Il est sans doute encore trop tôt dans la campagne pour prendre des positions claires, mais cela ne gêne pas ses supporters, comme Stephen, qui est venu en voisin : « Elle a dit ce qu'elle compte faire pour chacun. Je pense qu'elle a été très convaincante. Bien sûr j'aimerais avoir plus de détails, mais c'est la bonne direction, se réjouit-il. J'apprécie ce qu'Hillary propose de faire. »

La candidate a rendu un hommage appuyé au président Obama et à son époux Bill Clinton. Le 42e président des Etats-Unis a fait un triomphe lorsqu'il est venu la rejoindre sur scène. Sa fille Chelsea et son mari étaient également présents. Toute la famille a été applaudie. Les milliers de personnes présentes ont manifestement entendu ce qu'elles souhaitaient.

Les républicains principale cible

Hillary Clinton ne court aucun risque pour la primaire démocrate. Les choses sérieuses commenceront après que son adversaire républicain aura été choisi. Les républicains ont donc été la cible de toutes les attaques.

« Nous savons tous que si nous voulons être puissants dans le monde, nous devons d'abord être forts chez nous. Je me battrai contre les républicains qui veulent rabaisser les jeunes, les pauvres, les handicapés, et les personnes de couleur. Que craignent-ils dans la démocratie ? A déclaré Hillary Clinton. Nous Américains, nous pouvons peiner, trébucher, tomber. Mais nous apparaissons sous notre meilleur jour quand nous nous aidons les uns les autres. A travers le monde, les gens m'ont demandé : comment le président Obama et vous, pouvez-vous travailler ensemble après la campagne au cours de laquelle vous vous êtes si durement affrontés ? C'est une question compréhensible, surtout quand on sait que dans de nombreux pays, quand on perd une élection, on peut être emprisonné ou même tué, certainement pas engagé comme secrétaire d'Etat ! Mais le président Obama m'a demandé de faire mon devoir et j'ai accepté, car nous aimons tous deux notre pays. »

Les habitants de l'Ukraine ne veulent pas faire la guerre


conseiller du président d'Ukraine Iouri Birioukov


Par La Voix de la Russie | Les autorités d'Ukraine accusent les habitants du pays astreints au service militaire de saboter la mobilisation. Plus de la moitié des réservistes défient la menace de peine pénale et préfèrent se soustraire au service. Le président de Russie Vladimir Poutine avait proposé précédemment aux Ukrainiens ne désirant pas faire la guerre de se réfugier en Russie pour éviter la mobilisation.


Les habitants de l'ouest de l'Ukraine refusent de servir dans l'armée. « Les chefs de 14 conseils ruraux de la régon d'Ivano-Frankovsk ont refusé de recevoir les ordres de convocation. 57 % des habitants de la régon d'Ivano-Frankovsk astreints au service et ayant reçu un ordre de convocation ne se sont pas rendus à la commission médicale. 37 % des habitants de la région ayant reçu un ordre de convocation ont quitté le territoire de l'Ukraine ». Ces données ont été citées sur le compte Facebook du conseiller du président d'Ukraine Iouri Birioukov. Le rapport sur les résultats de la première semaine de la mobilisation en Ukraine l'a mis littéralement dans un état de choc. Il était particulièrement indigné par le comportement des habitants de l'ouest de l'Ukraine qui soutenaient traditionnellement les dirigeants pro-occidentaux de Kiev et n'ont jamais aimé trop le Donbass oriental. Cette insoumission est devenue une surprise désagréable pour les autorités de Kiev. Le directeur du Centre kiévien d'études poltiques et de conflits Mikhaïl Pogrébinski signale qu'il s'ensuit du rapport en question que les Ukrainiens dans leur ensemble ne brûlent pas d'envie de servir sous les drapeaux :


« Non seulement dans l'ouest de l'Ukraine, mais aussi dans le reste du pays les habitants ne comprennent pas bien pourquoi ils doivent risquer leur vie. La propagande a déjà franchi la barre et est incapable d'attiser le patriotisme. C'est que même avant la majorité dans l'ouest de l'Ukraine n'avait rien contre l'autogestion des régions orientales. Les études que nous avons organisées attestent qu'ils ne s'opposaient pas à l'usage du russe dans l'est. Le fait que de nombreux conscrits ne sont pas rentrés chez eux ou ont été mutilés ajouté aux échecs de l'armée ukrainienne ne contribue pas à la montée du moral ».

Une nouvelle mobilisation, la quatrième au cours de ces 12 derniers mois, a été annoncée par Kiev le 12 janvier. Tous les citoyens astreints au service militaire âgés de 25 à 60 ans doivent suivre ou perfectionner leur formation militaire. Le pouvoir a promis que les réservistes et les conscrits de 20 ans ne seraient pas envoyés dans les poins chauds. Mais les gens ne lui font pas confiance et tâchent de trouver le moyen d'éviter la mobilisation. Ceux qui ont une telle possibilité partent à l'étranger. Les hôtels des régions frontalières de Roumanie sont remplis de jeunes Ukrainiens. Un flux d'Ukrainiens se dirige vers la Pologne. Des familles entières se réfugient en Russie. Face à cette situation le président de Russie a ordonné d'autoriser les Ukrainiens qui ne veulent pas servir de chair à canon, à rester sur le territoire de la Russie sans demander le statut de réfugié plus des 30 jours prévus par la législation.

L'administration du président ukrainien prépare déjà des amendements au Code pénal durcissant les punitions pour le sabotage de la mobilisation. Le ministère de la Défense d'Ukraine a besoin de réservistes. La situation au front est critique pour Kiev. Ses militaires battent en retraite malgré la supériorité en effectifs, armements et aviation. L'armée subit de lourdes pertes. Kiev a même repris les contacts avec les dirigeants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk en vue de suspendre les combats dans lesquels l'initiative appartient aux insurgés.

La situation répète celle de septembre dernier quand les échecs militaires ont poussé Kiev à conclure les accords de paix de Minsk. Mais au lieu d'installer une trêve réelle et de procéder à un règlement politique du conflit Kiev a utilisé la pause dans les combats pour regrouper ses forces et lancer une nouvelle agression. Cette fois le Donbass aura besoin de garanties plus fermes. Kiev n'est pas disposé à les donner. D'où ses nouvelles tergiversations visant à mettre d'urgence davantage de conscrits dans les tranchées.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/2015_01_28/Les-habitants-de-lUkraine-ne-veulent-pas-faire-la-guerre-2749/

La guerre contre l’histoire, ou la perte de mémoire chez les banqueroutiers


Par La Voix de la Russie | Tous les médias européens et mondiaux ont informé sur les manifestations en mémoire du 70ème anniversaire de la libération du camp de concentration Auschwitz-Birkenau par les soldats de l’Armée rouge qui ont eu lieu le 27 janvier à Oswiecim, non loin de Cracovie.


Près de 300 anciens détenus ayant enduré les horreurs de cette machine infernale de mort ainsi que les délégations de plus de 60 Etats d’Europe, d’Asie et d’Amérique ont pris part à la cérémonie. Les représentants de la Fédération de Russie y ont également participé. Or, il n’y avait pas de Vladimir Poutine, leader du pays ayant pris la succession de l’Etat dont les soldats ont mis en liberté les détenus du camp et fait un apport décisif à la défaite du fascisme hitlérien en Europe.


« La libération sans libérateurs », les anciens combattants de la guerre la plus terrible du XXe siècle, plusieurs politiciens et la plupart des experts ont répété cette phrase à la veille des manifestations. Il ne s’agit sans doute pas de l’antipathie des initiateurs polonais de la cérémonie envers le chef de l’Etat russe.

Ayant refusé d’une manière voilée d’accueillir le leader russe, les autorités polonaises ont démontré leur russophobie ayant pour ainsi dire exhumé les faits historiques et minimisé le rôle de l’Union soviétique dans la défaite du nazisme.

Un politicien polonais haut placé : l’historien de formation a dit avec ironie dans une interview à la radio polonaise qu’il faudrait apprécier le rôle des soldats du 1er Front ukrainien et non pas des « soldats soviétiques ». Autrement dit, c’était les Ukrainiens qui ont libéré Oswiecim. Ces propos ont suscité une vague d’indignations dans les médias et sur Internet. Les inventions de Shetina ont été qualifiées sur le portail « GermanForeignPolicy » de « fantaisies ethniques », il a été rappelé que les soldats de l’Armée rouge qui avançaient vers Kiev ont été contraints d’écraser, en outre, les unités de l’UPA (Armée insurrectionnelle ukrainienne) ayant combattu du côté des soldats de la Wehrmacht et des SS. Cependant, le 14 octobre, le jour de la fondation de l’UPA est proclamé en vertu du décret du président Porochenko le Jour du défenseur de la Patrie. Porochenko a, d’ailleurs, été invité personnellement aux manifestations à Oswiecim.

Le directeur de l’Institut de l’Europe Alexei Gromyko, docteur en histoire, estime la politique des leaders occidentaux hypocrite :

– Il convient de mentionner deux problèmes, dit l’expert. Premièrement, on sait très mal l’histoire. Ceux qui la savent l’ont apprise d’après les manuels pas du tout impartiaux. Deuxièmement, il est à la mode de critiquer la Russie à tort et à travers et de ne pas critiquer ceux qui falsifient ouvertement ou d’une manière dissimulée ses actes et les faits historiques. On ne saurait que regretter la tolérance aux auteurs des propos peu corrects à l’égard de notre pays et de son rôle dans l’histoire et ceci – pour rester parmi ceux qui critiquent la Russie indépendamment de l’évolution de la situation.

Hong Kong: Les «parapluies» sont à nouveau dans la rue

  Des manifestants prodémocratie tiennent des parapluies de couleurs lors d'un rassemblement devant le siège du gouvernement pour marquer un mois de manifestations de masse à Hong Kong


Le mouvement prodémocratie de Hong Kong espérait faire front uni dimanche dans la rue avant un vote au parlement local sur un projet de réforme électorale qui divise le territoire autonome chinois depuis des mois. Des dizaines de milliers de personnes dont de nombreux étudiants avaient manifesté quotidiennement à l'automne dernier contre cette réforme, paralysant une partie de la ville pendant deux mois avant d'être délogé manu militari par la police.

Depuis des dissensions se sont fait jour au sein du «Mouvement des parapluies» entre tenants de la confrontation totale et avocats du consensus. Toutes ses composantes devaient cependant être représentées dimanche.

«Nous voulons montrer à l'opinion publique que nous sommes rassemblés. Nous voulons montrer à la communauté internationale que la majorité refuse une démocratie tronquée», déclarait avant la manifestation Daisy Chan, porte-parole du Civil Human Rights Front. Les organisateurs attendent 50.000 personnes.
Une parodie de démocratie

La réforme tant décriée prévoit d'accorder le droit de vote à tous les Hongkongais majeurs pour l'élection du prochain chef de l'exécutif en 2017 alors que celui-ci est actuellement désigné par un comité de 1.200 grands électeurs majoritairement pro-Pékin. Le gouvernement estime que son projet fait faire un grand bond en avant à la démocratie dans l'ancienne colonie britannique revenue en 1997 dans le giron de la Chine.

Ses opposants fustigent de leur côté une parodie de démocratie dès lors que Pékin garde la main haute sur le processus puisque seuls deux ou trois candidats adoubés par un comité loyal au Parti communiste chinois (PCC) seront autorisés à se présenter.

Des rencontres de conciliation entre les militants d'une part, le gouvernement local et des responsables chinois d'autre part, sont demeurées infructueuses, chacun refusant de céder un pouce de terrain. La réforme doit recueillir les suffrages des deux tiers du Legislative Council (LegCo): elle n'a quasiment aucune chance de passer, les prodémocrates détenant plus d'un tiers des sièges. Le texte sera débattu à partir de mercredi pour un vote avant la fin de la semaine.

Les Hongkongais sont eux-mêmes très partagés: selon la dernière enquête d'opinion disponible, une majorité de 43% de sondés est pour la première fois opposée à la réforme, 41,7% y étant favorables. Avec le blocage assuré de la réforme, le débat sur l'avenir politique de Hong Kong devrait rester durablement dans l'impasse, prédisent les analystes.
Hong Kong jouit actuellement d'un statut à part

Le rejet annoncé du projet de réforme est déjà une victoire pour le «Mouvement des parapluies», nuance Surya Deva du département de droit de la City University. «Ils présenteront (ce rejet) comme une défaite du gouvernement parce que le projet du gouvernement est bâti entièrement autour du cadre» fixé par Pékin, note-t-il.

Hong Kong jouit actuellement d'un statut à part en vertu du principe «un pays, deux systèmes» qui lui accorde en principe une large autonomie par rapport aux provinces continentales. Mais certains craignent que les libertés ne s'estompent au profit d'une influence grandissante de Pékin.

L'accord de rétrocession à la Chine stipulait que le socialisme chinois ne serait pas exporté dans ce haut lieu de la finance internationale, rattaché pendant 155 ans à la couronne britannique. Le système économique, social et le mode de vie devaient rester inchangés.

Scandale à la Fifa: Sepp Blatter ne serait plus aussi sûr de vouloir quitter la présidence


Sepp Blatter, futur-ex président de la Fifa



Il ne voulait pas quitter la présidence « immédiatement ». Finalement, il pourrait ne pas la quitter tout court. Selon le journal suisse Schweiz am Sonntag, Sepp Blatter, qui avait annoncé sa démission de la Fifa il y a deux semaines, ne serait plus si sûr de sa décision. Celui qui avait élu pour un 5e mandat à la tête de la toute-puissante Fédération internationale le 29 mai avant d’annoncer son départ quatre jours plus tard a en effet reçu énormément de messages de soutien, notamment des pays asiatiques et africains.

Ces messages ont semble-t-il ranimer la flamme chez le Suisse, puisqu’il réfléchirait sérieusement à revenir sur son choix, selon une source anonyme citée par le quotidien helvète. Voilà qui ferait sûrement très plaisir à tous ceux - nombreux - qui avaient accueilli la nouvelle de sa démission avec bonheur. S’il reste finalement sur sa position initiale, Sepp Blatter démissionnera officiellement lors d’un congrès extraordinaire de la Fifa - qui devrait avoir lieu le 16 décembre - et son successeur sera élu dans la foulée.